Bon sang, mais c’est bien sûr ! Nous faisions du Slow Tourisme sans le savoir… tout comme monsieur Jourdain de Molière faisait de la prose sans s’en apercevoir.

Quelle découverte : nous qui aimions prendre le temps d’écouter la vie qui défile doucement au bruissement de la rivière… Attentifs à notre environnement, à l’accueil de ceux qui veulent partager un morceau de vie avec nous… Eh bien tout cela a un nom, et nous ne le savions pas : Le Slow Tourisme !

Ah mince alors, nous voulions revenir au naturel, à l’ancien temps de vivre en quelque sorte… Eh bien nous voilà confrontés à un concept moderne très « tendance » ! Enfin, du bon côté de la tendance, si je puis dire ; pas celle qui prône l’individualisme et le chacun pour soi ; nous sommes plutôt du côté de ceux qui veulent partager, tranquillement et sans prosélytisme, un regard complice, une vision de la terre sur laquelle nous vivons trop souvent à toute allure.

C’est autre chose, et après tout, tant mieux si c’est tendance… Car cette tendance là pourrait bien nous mener plus loin que la politique actuelle du « toujours plus » en un minimum de temps. Que celle-ci trouve sa justification dans le contexte du travail, soit ! Mais cela n’implique pas qu’on doive organiser ses vacances sur le même modèle…

Pour ceux qui comme moi auraient découvert récemment ce concept « Slow », la lecture du livre très pertinent de Carl Honoré intitulé « L’Éloge de la Lenteur » pourra vous en apprendre davantage. Mais attention, n’allez pas croire que cela s’adresse aux mous d’esprit et aux paresseux. Cette lenteur là n’est pas laxiste !

PM

P.S. Merci à notre hôte et ami Serge qui a eu la bonne idée de nous offrir L’Éloge de la Lenteur.