Ressaisissons-nous ; traversons ce monde la tête haute !

Non pas que nous soyons fiers ou méprisants envers nos congénères humains.

Non, marchons tête haute pour élever le regard ; élever le regard vers le monde qui nous entoure !

« Déjà vu… » , me direz-vous. « Je connais cet environnement : c’est mon quotidien… ou ça ressemble à tel ou tel endroit, telle ou telle chose que je connais déjà… »

Quelle infortune que cette infirmité qui nous fait délaisser aujourd’hui ce qui nous émouvait hier encore…

Pourquoi ne plus regarder le soit disant « déjà vu » ? Parce que nous sommes pauvres en esprit, pauvres de ne savoir pleinement apprécier qu’une première fois, puis classer sans suite, et fermer les yeux à la prochaine rencontre.

Regardez celui qui vient d’ailleurs. Qu’est-ce qui le distingue des indigènes que nous sommes ? Il a la tête haute et le regard droit vers le monde qui l’entoure ! Tandis que nous, habitués des lieux, baissons la tête et marchons le regard tourné vers nos pensées…

Et pourtant tout change en permanence : la lumière du ciel, le regard d’un ami, l’air que nous respirons… Ces découvertes que nous pourrions faire nous échappent sans cesse parce que nous sommes tellement sûrs de savoir !

Aussi marchons la tête haute, arrêtons de « savoir », pour mieux voir et voir encore…

Et que verrons-nous : que la vie vaut la peine d’être vécue, que l’émerveillement est là, à chaque instant, pour qui a le regard neuf.